Dans un élan de lucidité, le grand philosophe et physicien français Blaise Pascal a perçu cette vérité et a jeté sur le papier ces quelques mots : « Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. » Plus récemment l’écrivain Alexandre Soljenitsyne a émit un verdict comparable : « Si l’on me demandait qu’elle est la plus grande menace de tout le XXème siècle, là encore je ne trouverai rien d’autre à dire que : l’homme a oublié Dieu ».
Mais si nous avons oublié Dieu, en revanche, Dieu ne nous a pas oubliés. Dans les Evangiles, Jésus multiplie les images qui dépeignent Dieu sous les traits d’un Père attendant le retour de son enfant, ou bien sous les traits d’un berger parti à la recherche de ses brebis.Dieu cherche notre présence bien davantage que nous ne cherchons la sienne. Son amour pour nous ne s’est pas éteint, malgré nos rejets répétés à son égard. Dieu cherche encore et toujours notre présence, comme un père cherche le regard fuyant de son enfant. Il est prêt à nous accueillir tel que nous sommes. Encore faut-il lever les yeux vers lui dans la prière !
Jésus est venu pour nous réconcilier avec notre Père Céleste, nous conduire dans Sa présence, car Jésus était Dieu venu sur terre. Mais comme son corps de chair ne pouvait se rendre présent à tous en même temps, il a promis d’envoyer l’Esprit saint, l’Esprit divin, à tous ceux qui placeraient sa confiance en Lui, de sorte que Dieu puisse enfin combler leur vide intérieur, le vide de leur âme.
Le christianisme ne consiste pas à croire en l’existence de Dieu, mais à vivre une relation personnelle avec Lui.
J’ai, un jour, vécu cette rencontre dont parle le Christ, je m’en souviendrai toute ma vie. Ce soir là, alors que j’étais seul dans ma chambre et que je suppliais Dieu de se révéler à moi, j’ai été peu à peu rempli d’une paix et d’une joie indicibles et totalement incompréhensibles. Alors qu’avant cela, je réussissais avec beaucoup de peines à prier 3 mn d’affilé, je me suis senti poussé à parler à Dieu comme un ami s’adresse à un autre ami, et cette conversation me sembla longue et rafraîchissante.
Des textes bibliques que j’estimais de peu d’intérêt sont soudainement devenus lumineux, riches de sens et pertinents pour ma vie. La Bible n’avait pas changé, mais mon cœur venait d’être touché par l’Esprit. Si Dieu a pu accorder cette grâce imméritée à un homme d’un naturel inquiet, soupçonneux et orgueilleux comme moi, il pourra bien le faire aussi pour vous, à condition que vous vous adressiez à Lui avec humilité, sincérité et confiance. Demandez à Dieu et il vous répondra !
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